L’Algérie prévoit de financer plus de 80 start-up sur l’année 2022  et  ambitionne d’atteindre un million de porteurs de projet en 2023

Le Fonds de financements des start-up a financé jusqu’à décembre 2022 plus de 80 startup algériennes portant le label « projet innovant » et le label « start-up », a déclaré à l’agence APS le Directeur général du Fonds, Hachani Okba.

Ce dernier s’est exprimé en marge des travaux de la première conférence africaine des start-up, organisée à Alger. Il a indiqué que « les entreprises financées sont actuellement en service, et commercialisent leurs services et leurs marchandises localement », exprimant le souhait du Fonds de voir ces entreprises accéder au marché continental, notamment après cette importante conférence.

Le Fonds, qui a récemment renforcé ses capacités de financement en vertu d’une convention avec la Direction générale du Trésor pour le financement des fonds d’investissement des wilayas, a étudié depuis sa création en octobre 2020 un total de 350 demandes de financement, examinant entre 20 à 25 dossiers par mois.

A ce stade, des start-up à travers 22 wilayas spécialisées dans 18 domaines d’activité ont été financées, dans le cadre d’une approche purement économique, compte tenu que le Fonds n’exige pas d’intérêts, il traite avec ces entreprises en guise de partenaire.

Pour consolider cette dynamique, le premier ministre M. Aïmene Benabderrahmane a indiqué, lundi, que l’Algérie avait franchi de grands pas dans le cadre de la stratégie du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune pour le développement des startup, avec comme objectif un million de porteurs de projet pour 2023, rapporte l’agence officielle

Le premier ministre a mis en avant l’impératif de basculer de la gestion purement administrative à la gestion économique, le Premier ministre a insisté sur « l’importance de suivre des approches économiques et financières en matière de gestion des startup »

L’accent sera mis sur la formation des jeunes algériens ainsi que leur inclusion dans les structures d’accompagnement pour concrétiser leurs projets entrepreneuriaux.

Source : https://www.algerie-eco.com/2022/12/06/fonds-de-financements-des-start-up-plus-de-80-start-up-financees-jusqua-decembre-2022/ et

https://www.algerie-eco.com/2022/12/05/start-up-lalgerie-ambitionne-datteindre-un-million-de-porteurs-de-projet-en-2023/ 

Tunisie : Inauguration du Laboratoire d’Innovation Publique de l’École Nationale d’Administration.

Ce mardi 06 décembre a été inauguré le Laboratoire d’Innovation Publique de L’Ecole Nationale d’Administration tunisienne, implanté dans son siège. Cette inauguration répond à un accord signé entre la présidence du Gouvernement et l’agence de coopération allemande (GIZ).

L’inauguration a eu lieu sous l’égide du Ministère de la Recherche scientifique  et de l’Enseignement supérieur avec la présence de Moncef Boukathir, mandaté par le chef du gouvernement, la Cheffe du Comité Général de la fonction publique, Mme. Fadhila Dridi, le Chef de la coopération Allemande auprès de l’ambassade d’Allemagne à Tunis M. Fritz Jung, Directrice de l’École Nationale d’Administration. Mme. Khaloua Labidi, ainsi que la cheffe du projet “ Appui à la modernisation du système de formation et d’évaluation de la Fonction Publique” Mme Jasmin Freischlad.

Ce laboratoire sera mis à disposition des agents publics, pour ainsi pouvoir davantage tester, avec des méthodes agiles et intelligentes pour rendre les services publics plus modernes. 

Cette inauguration est en résonance avec l’ENA qui visent à apporter une dimension créative et innovante à ses structures. 

De plus, un processus de formation certifiante et qualifiante sera mis en place, favorisant les collaborations entre agents publics, startupers, entrepreneurs privés et les membres de la sociétés civile. 

Source : :https://www.leconomistemaghrebin.com/2022/12/06/ena-inauguration-laboratoire-innovation-publique-ecole-nationale-administration/ 

Maroc : L’intelligence artificielle entre dans le monde du journalisme ! 

Selon certaines prévisions, 90% des actualités seront rédigées par une IA d’ici 2025. The Washington Post a mis au point en 2016 un outil baptisé Heliograf. Cette IA a rédigé plus de 850 articles, dont 500 consacrés aux élections. Ces articles ont permis au média américain de générer 500.000 clics. Le fil de presse Associated Press (AP) est passé de la production de 300 articles sur les rapports des résultats des entreprises chaque trimestre à 3.700 grâce à l’utilisation de l’IA. Aujourd’hui, la salle de rédaction d’AP génère environ 40.000 articles par an.

En France, la start-up Syllabs aide une vingtaine de médias, dont L’Express, Le Monde, 20 Minutes ou encore France.tv à rédiger du contenu grâce à un moteur de rédaction mis au point par des linguistes. 

Dans cette course technologique, le Maroc n’est pas en reste. L’agence marocaine de presse MAP (Maghreb Arabe Presse) a entamé l’an dernier la production automatique des dépêches et du Tagging. Cette plateforme, qui fait partie d’une série de projets IA de l’agence, permet de générer automatiquement des dépêches sportives (football et basket) et des dépêches boursières (Bourse de Casablanca) en langue française 24h/24, 7j/7 en utilisant des données fournies par la MAP. 

source : https://fnh.ma/article/actualite-high-tech/intelligence-artificielle-la-nouvelle-arme-du-journalisme